Fonctionnement des écosytèmes :
Le vallon des COLLONS : Si tout au long des années 2000 à 2019, les assecs furent répétitifs et de longue durée, en 2020 et 2021 un débit d'eau constant a été relevé entre Marchonnet et Grange-Basse. Alerte 2022, une partie de l'écosystème aval se retrouve à sec début juin, malgré un débit de la source de 34 m3/jour le 23 juin 2022; un questionnement est adressé, ce jour, à l'agglo P2A, pour connaître le prélèvement effectué en mai-juin par le réseau d'eau publique et son rendement entre les volumes vendus et les volumes prélevés !
Réponse et information non parvenue et non diffusée.
Ce même jour, visite sur une fuite qui s'aggrave, 2 m3/jour environ, dans le regard de Pécoulet est confirmée avec le technicien P2A. Réparation de celle-ci effectuée le 19 juillet 2022, temps de réaction : 30 mois.
Le vallon des Collons est resté à sec de début juin au 9 décembre 2022, et de nouveau à sec à partir de février 2023.
Les averses du mois de mai, à partir d'un cumul de 120 mm, le vallon des Collons coule à nouveau depuis le 26 mai 2023 au niveau de Marchonnet et Grange-Basse. Le vallon s'est à nouveau asséché début août 2023 jusqu'à mi-octobre.
Premier semestre 2024, humide, le vallon coule normalement à fin août 2024.
Vallon des RENCHES, puis de VAULOUVE : Un débit d'eau perdure sur l'année, en souterrain depuis Font d'Enfret et à l'air libre depuis Château-Duyes.
Vallon du SAMSON : Assec en dehors des épisodes pluvieux :
- La source du Samson a quasiment disparu dans le secteur de Passevalle. Des sorties d'eau intempestives et récurrentes en amont d'un espace luxuriant, au droit des maisons Est des Collons, n'alimentent plus la rase de Passevalle, ni la source du Samson. La restauration des captages et des écoulements anciens serait salutaire!
- seule la venue d'eau du Majustin maintient la partie amont de l'écosystème en écoulement souterrain.
Ruisseau de FONTBARLIERE : Un écoulement permanent, quelques litres par minute, puis souterrain en abordant le bosquet en aval des champs et des prés jusqu'au vallon de Vaulouve.
Vallon des CHAPUS : Un écoulement permanent jusqu'au vallon de la COMBE.
Vallon de LIOUCHE : Un écoulement permanent jusqu'au vallon de la COMBE.
Ruisseau du Petit CHATEAU et vallon d'ENTREVIGNES : alimenté par le faible débit de la source de la Pièce du Four et le drain Nord du nouveau cimetière du Castellard.
Cet écosystème fragile est amputé des écoulements suivants :
- La surverse de l'eau de Maremige dédiée au hameau du Castellard est détournée vers le ravin des Graves.
- L'ancienne source d'alimentation de la fontaine publique au droit des ruines du Petit CHATEAU est détournée vers le vallon de Roumégous et son droit d'usage avec.
L'écosystème d'ENTREVIGNES au vallon de la COMBE est très déficitaire en eau. S'agissant du bassin versant de Maremige, les détournements permanents des eaux de jaillissement ou semi-persistantes au-delà des épisodes pluvieux sont à proscrire au droit de cet écosystème. Les fonds inférieurs sont tenus d'assurer l'écoulement de ces eaux naturelles vers le ruisseau et fontaines du Petit Château, puis vers le vallon d'Entrevignes.
Ravin des GRAVES : un écoulement permanent visible au niveau de Mounis, puis souterrain et effleurant au niveau de la Tuilière.
Ruisseau de Fontbelle vers le Vançon, en face le village d'Authon : un écoulement permanent d'eau depuis Basse-Fontbelle et depuis Fontbenette. En juin 2022 l'écoulement est en voie d'extinction.
Ravin de CHABRETIERE de FONTBELLE au BRAMAFAN : quelques assecs relevés aux périodes les plus sèches.
ANNEXE Température °C Mini/Maxi de janvier à octobre 2021 au CASTELLARD-MELAN, altitude 950 mètres
Gelées noires des 7 et 8 avril des poiriers et cerisiers en fleurs,
et les températures maximales limitées à 35° entre les 11 et 15 août 2021
L'année 2022 fût marquée, jusqu'à fin novembre, par l'insuffisance des précipitations. Un arrêté de vigilance fût pris dès le mois de juillet concernant l'eau du réseau de distribution public, suivi d'un arrêté préfectoral caractérisant un régime d'alerte.
La période de forte chaleur fût particulièrement longue, de fin juin à fin août.
Le rendement en fourrages des prairies naturelles s'en est trouvé affecté : entre 25% à 75% de tonnage en moins selon la nature et le mode de conduite des parcelles.
Faits marquants 2023 : le 29 juin, une pluviométrie de 67 mm en 2 heures dont un impact de foudre en aval de la bergerie du Chapus.
.... malgré une pluviométrie favorable à une bonne récolte de foin naturel en 2023 sur des prairies normalement conduites et adaptées, le rendement des champs ci-dessus reste médiocre (photos). Le discours ne manquait pas en 2022 de dénoncer un rendement de 75% inférieur à la normale! =====================>>>>>>>>>>>>>>>
En novembre 2023, les vaches en paccage =============>>>>>>>>>>>>
Avec le piétinement, le terrain de nature argileuse devient imperméable, le ruissellement est important et le développement racinaire sous contrainte.
Le fléau du ruissellement, un sol compacté qui n'absorbe que très peu de la pluie régulière et non violente à l'automne 2023,
... des quantités d'eau s'accumulent et provoquent la montée rapide des eaux dans les ruisseaux et les cours d'eau ...
Exemple d'écosystème, surface dédiée à une récolte de foin, chaque année courant juin :
Pré de fauche après coupe de propreté en octobre 2023 sur champ et pré. Pas d'apport d'engrais, pas de paccage. Terrains très absorbant lors des épisodes pluvieux, pas de ruissellement.
Ici pousse naturelle au 24 novembre 2023 : Photosynthèse optimale, développement racinaire optimal.
Taille de l'échantillon présenté : 26 tonnes de foin en 2023
Autre exemple : une prairie naturelle, le 1er Décembre 2023 à l'issue d'un pâturage ovin
Qualité des milieux grâce à la qualité de l'assainissement individuel
Dans les zones d'habitat dispersé comme le territoire de la commune du Castellard-Mélan, chaque habitation est en charge de maintenir en condition opérationnelle une installation d'assainissement non collectif.
Un contrôle obligatoire des installations est intervenu en 2012, réalisé par l'instance communale. Seulement 2 des 42 installations recensées pour lesquelles les propriétaires n'ont pas donné suite à la notification de faire procéder à ce contrôle . Le règlement du Service Public de l'Assainissement Non Collectif (SPANC) fût promulgué par délibération du 7 juillet 2011, ainsi que la décision du Conseil Municipal d'accorder la gratuité du service durant les cinq premiers exercices de fonctionnement de ce nouveau service.
Dès 2012, à l'issue de chaque visite d'installation d'assainissement non collectif, le propriétaire se sont vu remettre le document de "Diagnostic de l'existant", concernant : les caractéristiques du terrain et de son environnement, d'implantation du système, des éléments nécessaires de collectes des eaux usées, les caractéristiques suffisantes du système de prétraitement (fosse et bac à graisse), ainsi que les caractéristiques nécessaires pour le bon fonctionnement de la filière de traitement (épandage notamment) en place au jour du diagnostic.
Si aucune des installations ne portait atteinte à la salubrité publique et à l'environnement, le diagnostic a pu porter à la connaissance des propriétaires les points d'améliorations obligatoires pour une installation opérationnelle et valide devant notaire avant de céder le bien concerné.
La périodicité du contrôle de bon état et de bon fonctionnement de chaque installation intervient tous les 8 ans environ. En 2022 le tarif de ce contrôle est de 100 Euros, facturé sur la même facture que la consommation d'eau. Depuis le 1er janvier 2020, la compétence en la matière (SPANC) est assurée par la communauté d'agglomération (Provence Alpes Agglomération), P2A.
Avant construction ou réhabilitation d'une installation, le projet doit être soumis et validé au préalable par le service SPANC de P2A, qui en assure le suivi jusqu'avant le comblement de la fosse toutes eaux et du système d'épandage de traitement des effluents.